Selon l’actualité sur Elise le 11 janvier 2019, depuis une dizaine d’années, le e-commerce est en plein boom. Il a encore engendré une hausse de 14,3 % en 2017 pour un chiffre d’affaires total de 81,7 milliards d’euros en France (selon la FEVAD). Mais, est-ce que le e-commerce est bon pour l’environnement ? Quel est son impact environnemental ? Peut-on réduire son empreinte carbone et si oui comment ?
1. Les bénéfices écologiques du e-commerce
Le e-commerce, comme tout secteur d’activités, a des avantages et des inconvénients. Mais, il faut d’abord rappeler que le e-commerce a totalement changé notre façon de consommer : plus besoin de se déplacer car on se fait livrer à domicile ! Et c’est là, l’un des points positifs du e-commerce : le livreur de colis émet moins de CO2 pendant sa tournée de livraison que tous ses clients s’ils avaient décidé d’aller dans un magasin (voire plusieurs) en voiture. Moins de déplacement = moins de pollution ! De plus, le stockage des produits se fait dans un entrepôt au lieu d’une boutique traditionnelle. Par conséquent, il n’y a pas besoin d’un éclairage avantageux pour les produits ni de chauffage en hiver pour garder les clients au chaud. A la clé, des économies d’énergie ! Enfin, le e-commerce engendre moins de retour de produits que le commerce traditionnel. Pourquoi ? Parce que la procédure de renvoi du produit est plus longue et fastidieuse pour le client. Du coup, il y a moins d’émissions de CO2. Mais, le client peut se débarrasser de son produit inutile en le proposant dans des sites de petites annonces. Ainsi, il aura une seconde vie. Ces sites ont un très bon impact environnemental car ils favorisent le recyclage et limitent le gaspillage des objets.
2. Les préjudices écologiques du e-commerce
Mais, le e-commerce n’a pas que des avantages, il porte également atteinte à l’environnement de deux manières : quand on navigue sur le site internet pour effectuer sa commande et quand on se fait livrer. Eh oui, naviguer sur un site internet n’est pas sans conséquence pour la planète ! En effet, internet est composé de milliers de serveurs servant à héberger les sites (e-commerce ou non) ou à permettre aux internautes de naviguer entre les différents sites. Et il faut bien alimenter en électricité ces serveurs ! Leur consommation énergétique est gigantesque compte tenu de leur taille et de leur besoin d’être refroidis en permanence pour éviter une surchauffe. La livraison du colis est un autre problème écologique majeur car il y a de plus en plus de colis à livrer avec des clients de plus en plus exigeants quant à leur délai de livraison. Les livraisons express en moins de 24h se sont multipliées pour répondre à cette demande mais elles engendrent plus de pollutions car le livreur se déplace généralement pour un seul produit. Résultat : les trajets de livraison sont multipliés, la consommation de carburant augmente ainsi que les gaz à effet de serre. L’empreinte carbone de cet achat dépasse alors largement celui d’un achat dans une boutique traditionnelle.
3. Quelques solutions proposées par ORAPECO pour une empreinte carbone moins élevée
Afin de limiter son empreinte carbone lorsque l’on commande sur le site www.orapeco.fr, il suffit de suivre ces quelques conseils :
• Acheter sur des sites de e-commerce locaux afin de limiter la distance de livraison (et donc les émissions de CO2) ;
• Grouper au maximum ses achats sur la même boutique pour éviter le colis avec un seul produit ;
• Ne pas faire d’achat incertain afin d’éviter de faire un retour de produit et donc de doubler son émission de CO2 ;
• Ne pas faire de livraison express à domicile et choisir une livraison en point relais (le transporteur dépose ainsi plusieurs colis en même temps) ;
• Privilégier des emballages 100% recyclables ou recyclés (par exemple du papier kraft plutôt que de la mousse de calage) ;
• Choisir un serveur informatique éco-responsable qui propose par exemple un refroidissement par méthode naturelle (donc pas de surconsommation énergétique).